J’ai fermé ma porte, j’ai fermé mes fenêtres. Je ne veux plus voir le jour, je ne veux plus voir le soleil jouer dans mes cheveux, faire des ronds, des ovales sur ma table !!
Fuir la vie, m’enfermer dans l’oubli dans l’obscurité de mon désespoir, dans les prisons de mes interrogations sans réponse, m’éloigner de la haine des hommes, me protéger de la pluie mon amie, partir là bas dans mes rêves, prendre ma solitude à bras le corps lui dire je t’aime toi ma compagne… viens partons en pays d’absence, je me mets en répondeur.
Chanter avec les mots, jouer avec les notes de musiques qui dansent dans ma tête !!
Rire des dos qui se tournent, lire l’ennuie dans mes mains vides, me moquer des heures qui passent, me dire : va la vie, tu es bien âpre. Mais j’aime l’acide sur ma langue, j’aime l’amer dans ma gorge, j’aime les ténèbres ! Pas d’orage surtout pas, du froid qu’il en pleuve, je me fous pas mal de mes frissons, ils ne sont pas d’amour !!
Basta ! File, filons vers la nuit. Elle est longue à venir !
File, filons là bas, en pays de tranquillité, loin des heures de sommeil !
Allez ! Basta ! Dansez les ombres de mes doigts, sur le clavier. Ecrivez pour moi mes folies, ma folie. Ma hargne n’est point éteinte. Souffle le vent, emporte l’imbécillité des hommes, ils ne me comprennent pas, je ne les suis pas. Je ne suis pas eux, ils ne sont pas moi ! Je suis la pas pareille … Si différente, amusant la vie !!
J’ai ouvert mes volets j’ai ouvert ma porte. Le vide, toujours le vide, amusant la vie !! File, filons là bas, en pays d’ennemis. Pourquoi, pourquoi pas. Semons mes espoirs, je sais qu’il n’y aura jamais de bras à me prendre, jamais de mains à saisir. Pas d’amour à vivre. Pas d’amour à donner pas. d’amour à recevoir !
J’ai ouvert mes volets, j’ai ouvert ma porte !! Rien, le vide pas d’amour, pas de joie : le vide !!
Refrain martelant ma tête stérile, sombre !!
Viens ma solitude fuyons !!