POUR L'HONNEUR DU SAMOURAI TAKARIGOLE

Datura



Cela fait 2 jours que Pied_Oku chevauche sans relâche vers les montagnes intérieures ...Il n'a pas le coeur de s'arrêter pour se restaurer aux relais où on lui a pourtant vanté qu'ils servent les meilleures nouilles fraiche du pays, rafraichies directement à la source limpide. Non, il n'a vraiment pas le coeur ..., alors que son seigneur est en train de se morfondre dans les geôles du chateau féodal...Dans 4 jours, s'il ne revient pas à Edo avec le grand maitre de la cérémonie du thé, son seigneur Takarigole doit se donner la mort par seppuku,devant la cour du grand Tokugawa.
Tokugawa devant la magnifique performance à la cérémonie du thé de Takarigole, a demandé l'adresse du grand maitre de thé, mais fidèle à sa promesse, Takarigole n'a pas voulu la lui révéler...ce qui lui vaut le courroux et sa condamnation pour cause de trahison....ainsi a commencé l'histoire...

Pied_Oku est aux services du seigneur Takarigole depuis sa tendre enfance..Ses parents l'avaient amené à 7 ans pour le confier à ce seigneur dont la bonté et la loyauté sont reconnues par tous.. Et avec bienveillance, celui ci l'avait pris sous sa protection, lui avait fait donner les meilleurs maitres d'armes et en a fait son samourai .
Désormais, Pied_Oku est lié au seigneur pour la vie et pour la mort...et justement, c'est pour lui éviter cette mort qu'il chevauche à bride abattue deux jours et deux nuits...



Cotinne


Les parents de Pied_Oku :le seigneur Aikido San et sa femme Yogitwo Rirabien, derrière le hêtre de la maison familiale

Pied_Oku devait rejoindre la maison du grand Maître Takalefer, Grand chef guerier et aussi grand ami de Takarigole, en fait ils étaient avant tout frère de sang, et dans ces familles la loyauté était primordiale.
Pied_Oku savait qu'il trouverait l'aide auprés de ce grand sage, retiré dans les montagnes pour méditer et retrouver le ying et le yang, au calme...
Qand il arriva devant la demeure de Takalefer il n'y avait plus de lumière, plus un bruit on aurait dit que le monde s'était arrêté a l'arrivée de Pied_Oku.
Il regarda a gauche et a droite mais personne ne venait a son devant.
Ils seraient déjà tous partis. Pensa-t-il? Et soudain voulant prendre de l'eau il fut surpprit par une ombre.
Takalefer était là derrière lui, il ne l'avait pas du tout entendu arriver..
Pied_Oku eut peur! et dit:
Konni chiwa Takalefer San. Je suis Pied_Oku je viens de la part de votre vénèré frère Takarigole.
Konni chiwa Pied_Oku San Entre je t'attendais, les nouvelles des terres ne sont pas bonnes du tout.
Tu rejoins notre bande pour sauver mon frère?? Dit alors Takarigole?
Pied_Oku marquant son respect en se prosternant devant le Grand Mâitre assura:
Je donnerai ma vie pour Takalefer !
Ils se dirigèrent vers la maison, entrèrent et là un homme les attendait.

Et là dans la pièce un homme. Yakalefer le présenta alors à Pied_Oku en se prosternant.

"Pied_Oku San je te présente le Shogun KalesGrosbras, il sera notre chef pour aller chercher mon frere"
Les trois hommes alors entrèrent dans des discutions de stratégies, de piéges mais soudain un belle femme arriva la grande Maitresse de la maison voisine la belle geisha Amouriki belle vraiment belle...
Pied_Oku et le shogun en restèrent bouches bées.... Elle dit alors:
" Konni shiwa Venez vite chez moi les hommes de Kifoulefeu sont entrain de faire du mal a mes filles Venez vite!"
"Aidez moi je vous en supplie Je vous en conjure!"


Nane

Branle bas de combat ! Kakesgrobras suivi par pied_Oku, suivi lui même par Yakalefer tous les trois précédant la troupe d' hommes à leur solde se précipitèrent chez la belle Amouriki, non sans avoir auparavant refermer leur bouche respective.

Les hommes de Kifoulefeu eurent beau se débattre comme des beaux diables dans les flammes qu'ils avaient allumés, pas un n'y réchappa mais la maison si ! Juste une réserve de brulée !

Amouriki se confondit en remerciements et les convia le soir venu à venir jouer et boire du saké dans ses salons privés.

Les trois hommes acceptèrent non sans s'être fait quelque peu prier et filèrent au bain pour se rendre présentables.

Le soir venu....


Cotinne

Le soir venus nos trois hommes beaux comme des princes sentant le sental et la rose pourpre, étaient là devant la demeure d'Amouriki, fiers ils frappèrent à la porte, une jolie jeune femme vient leur ouvrir.
Elle les plaça dans le salon du Lotus bleu, ils seraient bien là dans ce lieu si feutré, en attendant ces dames et les boissons les hommes peaufinèrent leurs plans quand soudain Amouriki tel une déesse pointa non pas seulement le bout de son nez mais... Celui de ces seins a travers son kimono...
Un rêve d'amour venait d'entrer dans la pièce ou la chaleur commençait a donner l'envie de boire...

Amouriki dit alors:

Soyez les bienvenus dans ma demeure, je vais vous servir le thé et ensuite nous ferons.........


Datura


....ensuite.... nous ferons une partie de mahjong...Vous êtes trois, je suis la quatrième main pour une partie qui se poursuivra toute cette nuit....à la lueur des chandelles.
Le vainqueur de la partie aura le droit de choisir sa compagne d'un jour parmi les jeunes demoiselles qui sont derrière cette cloison."

Amouriki frappa dans ses mains et on apporta au milieu de la place les dominos marqués avec lesquels ils vont jouer. C'était une joueuse acharnée et elle anticipait le plaisir de les plumer, ces trois hommes qui n'arrêtaient pas de regarder les formes éblouissantes de sa poitrine d'albâtre..D'ailleurs, ne s'était elle pas dévoilée exprès pour leur enlever toute leur concentration et leurs facultés de réflexion..C'était une tactique qui avait bien marché auparavant avec les seigneurs de guerre venus lui rendre visite...

Pied_Oku était grisé par cette femme...et KalesgrosBras (mais rien dans la tête) aussi.. Seul le Maitre de Thé, avec un sourire paisible, attendit les événements..
Il avait l'esprit aussi clair que le thé qu'il a l'habitude de servir dans ses cérémonies...



Cotinne

Ah ces cérémonies traditionnelles... Mais en attendant il fallait se concentrer sur le jeu, cela se voyait que Amouriki était bonne et pas que là surement... Mais Pied_Oku ne pouvait le faire, la grâce de cette femme lui fait vibrer son mont des plaisirs, heureusement que son pantalon était extrêmement confortable car sinon ses compagnons d'armes auraient pu voir les effets de la dame.
Comme il était gêné de sentir monter autant d'envies, et elle voulait jouer au dominos!
Comment lui aurait aimé la dominer, lui faire l'amour, même en pensant que demain les armes seraient en mains, il ne pouvait penser a autre chose... Il sentit bientôt l'humidité arriver dans son pantalon...
Son visage rougit un peu, mais ces amis ne firent pas attention... Se laisser perdre ainsi n'etait pas trés honorable.. enfin la partie allait commencer!
Amouriki dit alors

Datura

La voix d'Amouriki l'arracha à sa distraction perturbatrice...
"Pied_Oku San...que vous arrive t il ?? vous êtes bien rouge...vous avez du mal à vous asseoir sur vos talons ? Détendez vous...... "
Si elle savait !!!.....mais oui ! elle le savait la fine mouche, mais elle se complaisait à torturer le jeune homme.

Mais à son grand étonnement, Pied_Oku se prosterna devant tout le monde..front sur les tatamis..
"Je vous prie de m'excuser Grand Maitre Takalefer et KalesGrosbras, ainsi que Amouriki,maitresse des lieux..mais la voie du Guerrier ne me permet pas de me distraire alors que mon seigneur est tenu prisonnier ailleurs..nous devons le sauver et je dois escorter Takalefer San au palais pour disculper mon seigneur..Nous devons partir à l'aube...permettez moi de me retirer pour préparer le voyage..."

Ayant dit cela, et sans attendre la réponse il partit à reculons et s'éloigna au clair de lune...


Nane

Une fois dehors Piedf8oki n'eut de cesse de trouver une bassin pour y tremper son séant et refroidir ainsi ses ardeurs ... il en profita aussi pour faire sa réserve d'eau en trempant son baton de bambou (le vrai pas l'autre he ho on rigole plus là hein!) afin de le remplir d'eau pour la route.

Bien entendu il fallut aussi préparer la caravane, briquer les sabres et préparer quelques réserves de bouche pour la route, sans oublier les cadeaux soigneusement choisis en fonction du grade des personnes à qui ils étaient destinés.


Cotinne

Ce soir là en plus la nuit laissait à la Lune sa place royale, éclairée de tous ces feux, entourée de ces filles d'honneurs les étoiles, un ciel de rêve...
Pied_Oku encore tout emoustiller de ses envies la regardait justement, il rêvassait, mais comme il avait un leger accent du sud du pays, il dit en la regardant....
"Oh kama l'est belle cette Lune!" et il s'assit sur le rebord des marches de la maison de Takalefer, prit son bloc de papier, et son fusain, deux choses qu'il emportait partout, même sur les champs de batailles.
Il se mit alors a dessiner, mais comme il avait l'amour et les envies en tête, il dessina deux corps dans une position des plus acrobatique... Mais si réel. Cette geisha sans le savoir venait de donner le coup de main sans avoir l'air d'y toucher aux premières ébauche du kamasoutra, plutard bien plus tard il se souviendra de ce clair de Lune "sou tra" dans sa contrée, cela voulait dire: "est belle" et son "Comme elle est belle" est devenu le Kamasoutra il fallait juste y penser, il le fera, le dessinera, et l'éditera avec toutes les positions imaginables... de ces désirs fous!.
Son ébauche finie, une jeune femme vint le chercher.
Pied_Oku San ma Maitresse Amouriki vous prie de venir à la cérémonie du thé, vos amis vous attendent ils savent pour demain et vous serez prêt a temps, mais nous vous devons une faveur, et moi je vous offrirai la mienne mais avant! Venez boire un thé.
Pied_Oku se leva, reposa son bloc dans son sac, et il suivit la belle jeune femme.
En voyant revenir Pied_Oku, Yakalefer cria:
Allons jeune samourai, ce soir c'est l'heure de l'été, celle de l'amour! Demain nous irons dans une journée d'honneur Mais ce soir cela sera notre soirée Bonheur! Viens nous rejoindre.


Nane

Mais Takalefer lui n'arrivait pas à arrêter de loucher sur la poitrine dénudée d'amouriki... Le souffle court, le geste gauche, il restait planté accroupi comme un benêt... jusqu'à ce que....


Cotinne

... jusqu'à ce qu'elle se lève majestueusement.
Délicatement elle commença la cérémonie du thé, la partie de mahjong n'était qu'un leurre, elle ne voulait pas les plumer mais juste les mettre leurs plumes.
Takalefer regardait Amouriki comme s'il regardait une Reine. Le thé ainsi préparé, elle tendit a tous les hommes une tasse, comme il était à sa droite, a chaque tasse servie Takalefer sentait passer tout pres de lui le parfum de Roses d'Amouriki. Elle savait que cet homme là serait à elle ce soir.
La discution se faisait rare, les trois hommes étant en état d'extase devant ces femmes, car deux de ses amies les avaient rejoints... Sans un mot Amouriki prit la main de Takalefer, et le dirigea vers une autre pièce, cet homme de guerre se laissa faire... Sans un mot il suivit son pas comme s'il était dans un rêve.
Ainsi les trois couples le thé bu filèrent à la japonaise vers l'amour auprés de jolies femmes.
Toute la nuit ils s'aimérent intensément. Jamais personne ne sut ce que cette nuit là donna aux hommes.


Mais au petit matin, frais, disposés a faire la guerre, ils étaient là armés, sacs au dos. Près pour sauver leurs amis. C'est alors qu'Amouriki sortit de chez elle, un paquet dans ses mains.
Takalefer San pour votre voyage je t'ai préparé pour toi et amis un repas. Comme cela tu ne m'oublieras pas.
Takalefer surprit dit alors:


Datura

Dame Amouriki...je voudrais vous demander de nous accompagner jusqu'au palais du Shogun..Ce serait un immense bonheur d'avoir une fleur telle que vous pour égayer notre voyage . Voulez vous ...je vais faire venir votre attelage".

En réalité, Takalefer ne pouvait chasser de son esprit la douceur câline de Amouriki et il voulait l'avoir à ses côtés pour influencer la décision du Shogun qu'il savait sensible à la beauté et à la grâce...Amouriki serait sa force de persuasion.

Dame Amouriki accepta la proposition avec enthousiasme...car elle voulait aussi monter à la capitale pour renouveler sa garde robe de quelques nouveaux kimonos de printemps...
En moins de temps qu'il ne fallut pour serrer ses affaires dans un carré de soie, elle monta avec sa suivante Hanako dans la carriole et voilà la troupe partie à pas cadencés vers les différentes étapes qui jalonnaient la route ,en bordure de la mer du Japon....


Nane

Ha il était beau le défilé de samouraïs en armure avec leur suite (palanquins, lanternes, cavaliers, porte-étendards, ...) Les participants avançaient lentement au rythme de groupes de musique (percussions, instruments divers), chaussés pour la plupart de "sandales" en paille!

Au cœur du palanquin de Dame Amouriki et d'Hanalo, les préparatifs allaient bon train, révision des poèmes et entraînement à la flûte, essais de coiffures élaborées, épilation intime…. Elle avait eu beaucoup de mal à obtenir l'autorisation de partir de la part de son employeur mais l'appât du gain aidant, il avait fini par y consentir et Dame Amouriki comptait bien profiter de l'aubaine aussi.

Enfin au bout de quelques heures, ils arrivèrent devant un temple et s'arrêtent devant le le tori, vous savez, cette sorte de portail monumental. et devant l'autre élément décoratif de cette enceinte religieuse la grosse corde de paille tressée, souvent ornée de pompons, eux aussi en paille, car avant de la franchir, il convenait de se purifier.

Tout le monde mit pied à terre et …


Cotinne

Tout le monde mit pied à terre et … Takalefer prit gentiment Amouriki par la main et lui pria de descndre, Hanalo suivit, Pied_Oku rangeait lui toutes les armes, il ne fallait pas entrer dans le temple ainsi paré.
Le moment de purification était important pour chacun, le faire lui était indispensable.
Chacun fit ce qu'il fallait sans hâte mais pieusement.
Malgré tout Takalefer n'avait d'yeux que pour Amouriki. Il n'était pas convenable en ce moment là d'avoir des idées olé olé
Il se concentrait le pauvre, mais pourtant plus il pensait a se concentrer plus son concentrement devenait dur a contenir. Enfin tout le monde était près a entrer purifié quand soudain arriva le Prêtre Shaolin qui leur annonca:
" Cachez vous vite les armées du Prince KiveutLaguerreIci sont présentes et vont sortir, allez vous mettre à l'abri car les visiteurs qui sont arrivés avant vous ont tous été tués sans transition.
Vite filez! Je viendrai vous rejoindre plutard dans la soirée! Dites aux paysans que vous venez de la part d'AmiSan ils vous cacheront.
Ainsi vite fait bien fait ils quittèrent rapidement le lieu sacré pour aller chez le voisin sur le bas de la colline.
En arrivant là ils virent .....

Datura


En arrivant là, ils virent un homme, dans la rivière qui roulait ses eaux bouillonnantes sous le pont...



L'individu se livrait à ses ablutions. Il leur tournait le dos et montrait aux yeux étonnés des arrivants, un dos marqué d'un tatouage fabuleux..Serait il un de ces ronins , ces samourais sans maître, qui sillonnaient les routes en ces époques perturbées, à la recherche d'une cause à défendre ... ou d'une vengeance à accomplir ?

Son oreille attentive perçut l'arrivée du groupe. Il se retourna d'un bloc et les salua d'un signe de tête ! Takalefer répondit posément à son salut...
Dans le palanquin...Amouriki et Hanako gloussèrent de bonne humeur
à la vue du côté face de l'inconnu.. Son cache sexe ne cachait rien et l'eau froide de la montagne ne mettait pas en valeur son trésor... dont il était très fier pourtant..
L'homme restait imperturbable et continuait à s'asperger d'eau tandis que gêné Takalefer lui lança du haut de son cheval....



Cotinne

Oh toi qui siègant dans cette rivière gelée!
Oh toi qui par cette force Donne courage
Dis moi quel est ton maitre incontesté
Et je saurai si je dois t'en tenir ombrages!

Le samourai fut troublé d'une telle élocution, lui sagement savait rester digne et calme dans toutes situations. Il se leva en faisant bien attention de cacher se masculinité et d'une ton fier il ajouta:
Je suis Toutrikiki San, je n'ai pas de Maître je suis juste là pour la liberté je rejoints un groupe du Front de la Libération et vous?
Takalefer présenta allégrement sa petite compagnie, bien sur Toutrikiki Sam ne pu s'empêcher d'admirer la beauté d'Amouriki, et il ajouta:
Alors nous sommes sur la même route! Je vous rejoints dés que je suis habillé, je ne peux me montrer dans une telle posture! Je serai chez le paysan dans 30 mn.
Takalefer salua Toutrikiki et continua son chemin. Et un de plus pensa t'il! Ah comme il avait hâte de voir la legion ainsi montée Pouvoir se battre enfin et retrouver cette liberté perdue.
Les rizières pourraient cacher une armée! Pendant ce temps là Toutrikiki habillé et paré de sa plus belle tenue chevaucha son alezan, pour traverser la rivière...




Datura

Les paysans qui les croisaient sur la route se jettaient sur les bas côtés.. et en baissant la tête...les saluaient craintivement. Nul n'ignorait qu'un samourai avait le droit d'ôter la vie d'un paysan sans avoir à se justifier...
c'était ainsi...être un homme de la terre n'était pas une situation enviable en ce pays et à cette époque...ils n'avaient que le droit de ravaler leurs larmes et de prier le ciel d'être clément ...de ne pas secouer la terre comme cela arrive souvent ...de maintenir les récoltes stables ...et de leur donner un seigneur qui ne soit pas trop gourmand..ainsi pouvaient -ils espérer une vie supportable....

A la tombée de la nuit , malgré la menace de la présence des hommes de KiveutLaguerre dans les parages..la troupe menée par Takalefer, tête haute et fière allure, continua de se diriger calmement vers la maisonnée recommandée par le Prêtre du monastère. Ils y feraient une petite halte et chacun pourrait alors aller se délasser dans les sources chaudes qui faisaient la renommée du pays.


Pied_Oku avait déjà invité Hanako à partager les joies du bain chaud -onsen. Elle avait penché la tête gracieusement et malicieusement avait souri. Et ce sourire lui annonçait tant de choses !Il se voyait déjà enveloppé de vapeur sulfureuse, dans un bain à ciel ouvert, au milieu d'une végétation luxuriante et de pépiements d'oiseaux...



Cotinne

Arrivés au bain, Pied_Oku pria Hanako de le rejoindre, ils s'étaient déjà aimés dans un lit de soie, là ils pourraient le faire sur un lit d'herbes douces, ou d'eaux chaleureuses.
Takalefer fit de même, sa belle Amouriki n'avait d'yeux que pour lui, comprenant la situation, les deux autres hommes reprirent la route pour prévenir qu'ils arrivaient. laissant ainsi les amours se dessiner en ombres chinoises....
Pied_Oku savait que les femmes aimaient bien ces genres de jeux, ces yeux éclataient de désirs ardents, il se laissa deshabiller Hanako le faisant habillement tout en lui déposant des baisers un peu partout...
Comme il était fier d'être là, mais aussi heureux, faire la guerre et faire aussi l'amour, un étrange sentiment que celui là... Takalefer lui étant aux mains de la belle Amouriki, ne prêtait pas attention a ce qui se passait loin d'eux, ils étaient là juste seuls au monde...
Hanako se dévêtit elle aussi, et prit Pied_Oku par la main pour l'entrainer dans l'eau...


Le lavant, l'arrosant de cette eau purifiante, puis elle s'arrêta, et se mit a genoux elle aussi, fermant ces yeux en signe de soumission totale...Pied_Oku comprit alors que c'etait a lui de faire pareil a sa belle, délicatement il déposait de l'eau sur les seins blancs de la jeune femme, laissant perler l'eau qui faisait frissonner la belle...
Il pratiqua cela aussi sur son dos, sur la chutte de ses reins, Hanako se sentait fondre d'amour et d'envies.
Ainsi il la prit sans ses bras forts, la serra contre lui et s'enfila dans l'eau... On en pouvait voir que leurs torses, il prit ainsi Hanako dans l'eau, Pied_Oku avait éveillé toute sa senssibilité de femme...
elle se donnait a lui sans restriction, avec tant d'amour et de passion, que son cri de plaisir fit s'envoler les oiseaux, et il continua encore et encore, pour finalement aller sur le bord de l'eau pour y étendre sa belle, épuisée de tant d'amour, lui n'avait jamais ressentit autant de bonheur en une seule fois.
Même son sexe en redemandait encore, émoustillé d'une telle folie.
Il recaressa Hanako encore et encore, elle était si belle, sa langue en faisait déjà des ravages, la jeune femme se tordait de plaisirs en elle son visage irradiait de bonheur...
Doucement, ils ne firent de nouveau que deux ...
Ils savaient que cette union était la plus belle de leurs vies, l'amour serait le bâton de force qui les mèneraient a bout de tout!
Enfin dans un grand cri de jouissance, les deux se mirent a chanter les cris d'amour.
Même les oiseaux avaient arrêter de chanter tellement ce chant était merveilleux.
Pendant ce temps non loin de là, Takalefer lui qui était plus discret finissait d'aimer la douce Amouriki.
Eux avaient entendus la fougue de la jeunesse, ils connaissaient cela, mais il y avait si longtemps, et leurs sagesses les empêchaient d'en faire autant même s'ils en avaient eu envie...
Amouriki dit alors à Takalefer:



Datura

"Les oiseaux pépient
L'eau du bain ondule
Deux fleurs s'envolent"
Amouriki aimait les haikus et dans les moments d'émotion ...elle cachait ses sentiments en les déguisant en 3 vers...Takalefer appréciait particulièrement cette forme discrète de compliment..et s'apprêtait à lui murmurer quelque chose à l'oreille au dessus de l'eau...quand un cri d'épouvante de Hanako, cachée derrière un rideau de verdure les tira de leur torpeur...
- Haiiiiiii aiiiiiiiiiiiiiii.....IIIIIIIIII yaaaaaaaa venez vite...au secours, Il est arrivé un malheur à Pied_Oku !
Ils se précipitèrent...

Cotinne

Ils se précipitèrent... Takalefer eut juste le temps de frapper l’assaillant, et de le mettre ainsi Ko !
Hanako n’en revenait pas ! Quelle horreur Pied_Oku venait de prendre un coup de sabre dans le bas du dos… Il gisait là perdant son sang, qui rejoignait le fil de l’eau, en se mélangeant doucement pour devenir rosé…. La vision d’ Amouriki était celle de l’horreur !
Vite elle recouvrit le corps nu de Pied_Oku, et pensa sa blessure…
Heureusement qu’Hanako avait vu arrivé a temps le samouraï, ce lâche avait attendu que les deux s’aiment pour attaquer !
Indigne d’un vrai samouraï ! D’ou pouvait il bien venir ?
Quelle honte ! Takalefer désarma l’homme à terre, et ajouta :
Honte a celui qui trahi l’esprit du samourai !
« Je demande donc ainsi qu’il se fasse Hara-kiri sur le champs ! »
Les femmes tremblaient de peur, Amouriki pu arrêter l’hémorragie, il n’y avait pas de danger de mort pour Pied_Oku, il serait alité encore un moment, mais il ne risquait rien, elle avait souvent soigné pendant l’autre guerre ces amis partis combattre l’infamie.
Et regarda dignement Takalefer et ajouta :
« Qu’il en soit ainsi ! » Pied_Oku dans les pommes ne pensait rien lui, ou peut être qu’il rêvait encore de la belle Kanako nue l’aimant…
Quand l’homme reprit ces esprits, qu’il comprit de suite ce qu’il lui restait a faire.
Le seppuku ou suicide rituel plus connu en occident sous le nom de harakiri.
Minamoto no Tometomo fut le premier d’après la légende a commettre le seppuku.
En période de guerre il valait mieux commettre le seppuku soi-même plutôt que subir humiliation et torture. En pour prouver que l’on n'était pas un lâche.
Le suicide se faisait en public. Et il dit :
Je demande Seppuku ! Et toi vaillant Samourai tu seras mon Kaishakunin.
Le samourai avait vu aussi posé sur un linge le kusungobu dont la lame est entourée de papier blanc Il lui permettrait de pratiquer une double incision en croix dans l'abdomen. Et là Takalefer son Kaishakunin placé derrière lui, lui coupait la tête rapidement d'un coup de sabre. La douleur insupportable était ainsi stoppée, une fois que le samouraï avait fait preuve de son courage. Il en serait ainsi.
Takalefer demanda s’il voulait comme de coutume déclamer ou non.
Le samourai dit alors :
Je suis Yamamoto Au service de Takama
Pour toi Oh Maître je me bats
J’ai faillit a ton honneur
Je mérite cette horreur….
A ce moment là il saisit le poignard, le plaça entre ses deux mains, regarda le ciel, ensuite Amouriki et Hanako…. « Pardonnez moi ! »
Il se transperça le ventre une fois, son visage tordu de douleurs, et il recommença, encore, se vidant de son sang… Takalefer d’un seul coup lui trancha la tête qui roula au fond de la rivière… Le sang jaillissait de partout, par jets saccadés, et voir ce corps étêté au fond de l’eau claire ou l’amour quelques minutes avait était donné !
Amouriki regardait cette tête, ces yeux n’était pas fermés, ce regard…Elle savait qu’il la hanterait toute da vie, c’était la première fois qu’elle voyait faire un Seppuku…
Quelle tristesse dans son regard, même pour un guerrier ennemi , elle avait du mal de retenir son chagrin, pendant ce temps Takalefer en homme digne rinçait ton sabre dans la rivière. Amouriki resta extatique devant ce colosse fier…L’homme qu’elle aimait avait une force incroyable, comme il était majestueux…
Soudain Pied_Oku se réveilla dans les bras d’Hanako, Mais ce sang partout !
D’ou pouvait il venir ?
Hanako !! Hanako Suis-je encore vivant ?

- Oui tu es vivant Pied_Oku, mais dans quel état...et Yamamoto, le samourai inconnu est mort. Il est venu nous attaquer en traitre mais il est mort en brave. Que son âme repose en paix.

Pour l'instant, ils avaient besoin de reprendre leur calme et rejoignirent la cabane du paysan venu les accueillir.
Après s'être déchaussés pour monter sur le plancher de paille rehaussé, ils s'assirent au milieu de la pièce enfumée, autour du feu installé dans un creux du plancher et où bouillonnait déjà une marmite avec quelques fioles de saké tenues au chaud.
Ils en avaient bien besoin.

Takelefer lança à leur hôte un paquet de pièces d'argent enveloppées dans du papier..et les pièces tintèrent agréablement aux oreilles de ce dernier.
- Oiiiiiiiiiii, pour te remercier de nous accueillir et ceci te paiera pour enterrer respectablement le corps de Yamamoto San qui a su mourir en brave.

Qui est Yamamoto ? et pourquoi voulait il s'en prendre à Pied_Oku, simple et modeste guerrier au service du Samourai Takarigole...?
Personne n'en saura plus car Yamamoto avait emporté son secret dans la tombe...mais les esprits bouillonnaient...quelqu'un voulait les empêcher de rejoindre la capitale et dans quel but ?

Takalefer se promit de tirer cette histoire au clair

En fait le grand seigneur Tokugawa. savait que la contre attaque allait former ses troupes, et sur ces terres et celles des voisins il avait fait quérir ces meilleurs samouraïs, Tokugawa savait que Takirigole était innocent, mais il était bien trop important pour la suite de la conquête des territoires de le faire mourir ainsi par séppuku, la honte étant le pire pour ces samouraïs. Takirigole était un sujet loyal et tres charitable avec ses gens, il n’aurait jamais accepter les nouvelles lois éditer pour asservir encore plus les paysans.

Takirigole avait du cœur, Tokugawa lui n’avait que le profit en tête.
La vie du peuple lui importait peu !
Ils pouvaient bien mourir ces gens, ils n’avaient aucune valeur.
Mais lors d’un réunion du grand cercle, le Maître Takirigole avait osé contredire le Grand Tokugawa, et celui ci avait sentit qu’il pourrait devenir le meneur de l’opposition a sa prise de pouvoir intégrale.
Alors il mit son projet a termes en discréditant l’homme, le seul qui aurait pu sauver le peuple !
C’est cela que découvrit Takalefer dans les effets trouvés sur le samourai Yamamoto, et ceci caché dans le pli de sa ceinture.
Un mot donnant l’ordre de tuer tous samourai et peut importe comment mais il fallait tuer tous ceux qui était au service du grand Maître Takirigole.
Takalefer savait que sa tête aussi était certainement mise en joute.
Maintenant ils devraient tous surveiller leurs gardes. Et surtout leurs arrières. Mais il pensait à Amouriki, et Tanako, dangereux de prendre ces deux femmes dans ces conditions, car il savait que Tokugawa ne respectait plus du tout les règles et les commandements, l’honneur du parfait Samouraï. Apres s’etre reposé seul pour réfléchir il dit alors :
« Amouriki ma douce, je vais te laisser ici avec Tanako, vous allez veiller sur Pied_Oku et le remettre en bon état de santé, je sais que vous êtes douées pour cela toutes les deux. Et vous serez en sécurité ici, je vais vous laissez de l’or, pour vos achats, mais faites attention de ne pas vous faire repérer, sinon ils trouverons Pied_Oku.
Moi et mes hommes nous irons combattre des l’aube les guerriers du temple. Ensuite nous nous dirigerons ensemble la vistoire au bout du sabre sauver mon frère Takirigole. Qu’il en soit ainsi »
Là Amouriki comprit que l’heure était grave, pas le temps à semer l’amour mais un temps a semer le courage.
Alors elle acquiesça et dit :
« Takafer que notre courage soit auprès de vous pour sauver votre frere, je veillerai ici sur Pied_Oku . Partez en paix et faites attention a vous, revenez me chercher, je vous attendrai jusqu'à la fin de ma vie… »
Takalefer voyait les larmes poindre aux bords des yeux d’Amouriki.
Comme elle était digne cette femme là, et comme elle l’aimait ; il le savait qu’elle serait là a l’attendre. Il lui déposa un baiser et monta sur son cheval …
« Allez vaillants samouraïs
En route pour la bataille !»

Takalefer et ses samouraïs partirent donc à cheval, revêtus de leur heaume et de leur armure souple et se dirigèrent vers le temple qu'ils devaient attaquer à l'aube.

Chemin faisant, ils se remémorèrent les règles du Bushido (le code du samouraï) que tout samouraï doit suivre pour conserver son honneur. C'est la meilleure façon de se préparer mentalement au combat et à la victoire !

Arrivés à quelques lieues ils inspectèrent une dernière fois leurs deux sabres, le court appelé Wakizashi et le long long appelé le Katana. Puis chacun fixa son étendard personnel, le Sashimono, sur son dos.

Avec tout ça ils ne passèrent pas inaperçus dans la région !

Au temple c'était l'envolée de moinillons enfin le branle bas de combat aussi … Mais le courage manquait un peu car eux savaient bien que leur clan n'avait pas respecté les règles du Bushido et que leur honneur était bien mal en point.

Et le soleil se leva…

Datura


Le soleil se leva sur la GREVE ....Ses rayons obliques et tièdes filtrèrent entre les branches des pins odorants. Les vagues venaient doucement lécher le sable noir de la plage. Tout prédisposait au calme d'une nouvelle journée. Mais on sentait la tensions...et même les oiseaux si impatients d'habitude de lancer leur vrille dès l'aurore, se taisaient et restaient craintifs sur les plus hauts sommets et observaient......
Les guerriers ajustaient leurs armures, en prévision de l'assaut final.

Takalefer, dans un calme imperturbable, longea la plage et se donna un peu de sérénité avant d'offrir à ses combattants la dernière cérémonie du thé...Il se retourna et il vit que les vagues ont effacé ses pas...il lui vint à l'esprit ce haiku
Sur le sable noir
Les vagues ont effacé
Les traces d'une vie

Tokugawa voulait l'avoir à son service pour gagner en prestige aux yeux de ses seigneurs, mais Takalefer ne se laissait pas acheter par un homme sans foi tel que Tokugawa. Et son ami Takarigole allait peut être payer de sa vie...pour ne pas avoir voulu livrer au grand seigneur le refuge de Takalefer

Le coeur triste, il s'en retourna au camp et se prépara pour le chanoyu, la cérémonie du thé, cette fois ci, exceptionnellement, en face de la mer.Il envoya Amouriki et Hanako inviter ses hommes à venir s'asseoir autour de lui pour une communion de paix...centrée autour d'un bol de thé vert.
N'est ce pas une contradiction : pour maitriser un art aussi serein...Tokugawa utilisa des procédés aussi barbares et versa tant de sang.

Takalefer savait que la cérémonie allait durer au moins minimum 2heures, il lui fallait tout préparer, Amouriki suivie de Hanako habillées de kimonos aux couleurs douces, agréables, raffinées et des autres samouraïs en kimono de soie uni venaient de se parer de leurs plus beaux habits, ils devaient être digne de cette célébration, seul Takalefer était habilité à le faire. Avant la bataille qui allaient mener il fallait vider son esprit.
Tous réunis autours de Takalefer, le silence regnait pour apaiser, détendre, vider l’esprit et le remplir de beau :
les vêtements, le « sha-wan » ( bol à thé ), le bouquet de fleurs « chabana », les peintures « kakemoko », le jardin, le silence etc… Tout était parfait
Quel raffinement et tellement de grâces et de félicité lors du «chanoyu».
On aurait dit un tableau, personne ne bougait, personne sauf Takalefer pour dire les phrases du rituel, bien sur les autres savaient qu’après ils devraient eux aussi répéter certaines phrases qu’ils avaient apprit de par leurs parents, cette tradition ancestrale, quel sens de la convivialité et de l’honneur. Le thé fut un délice. Mais surtout tout le monde étaient zen, ces vertues étaient connues, le thé soignait bien des maux.
Toutes les personnes présentes apres la céremonie étaient prêt pour aller sauver Takirigole.
Amouriki et Hanako repartirent rejoindre Pied_Oku laissé blessé chez le paysan, mais elles étaient venues de loin pour assister personnellement.
Elles saluèrent tout le monde, et sans se retourner partirent sur le chemin du Lotus bleu.
Les hommes chevauchant leurs montures étaient fiers mais surtout le cœur vaillant et l’esprit en paix.
Ils gagneraient ! Foi de Takalefer.

Apaisés par cette cérémonie, les samourais chevauchaient à travers les bois sombres qui menaient vers le temple au Torii Rouge(portique) impressionnant. C'est là que Kiveutlaguerre et ses hommes avaient installé leurs campements, au mépris de tout respect pour le calme des lieux de méditation et de prière.
Au croisement de 2 chemins forestiers, ils virent un homme qui les attendait tenant à bout de bras une lanterne en papier pour éclairer son visage. Ils reconnurent Toutrikiki, le tatoué de la rivière!
Takelefer arrêta sa monture près de l'homme, et avant même qu'il put lui parler, Toutriki le salua
- Seigneur, n'avancez pas plus loin...des pièges de bambous acérés sont déposés sur ce chemin et des hommes sont en embuscade dans les arbres..Vous vous feriez massacrer avant même de pouvoir sortir vos sabres..
- Pourquoi nous aides tu Toutriki ? dis moi la raison et nous déciderons.
- C'est une raison personnelle Seigneur entre ma famille et celui qui terrorrise cette région et qui a souillé mon frère qu'il tient entre ses griffes dans le temple. Sans lui, ses hommes ne valent rien...Il ne mérite pas que vous déployez tant de courage..Laissez le moi, ce soir, j'envoie mon combattant de l'ombre -un ninja- pour lui régler son sort. Et je me joindrai à votre troupe pour aller sauver votre ami.



Les ninjas existaient depuis l'époque du prince régent Shotoku. Ils exerçaient un métier qui remontait à près de mille ans. Pratiquant l'assassinat et l'espionnage, ils étaient organisés en clans qui étaient des sociétés secrètes. Quand ils n'étaient pas en mission, ils menaient une vie d'agriculteurs tout comme les samourais, mais alors que les samourais évoluaient dans le temps et devenaient des guerriers, les ninjas gardaient leur camouflage de fermiers.Ils cachaient leurs mortels talents. L'art du ninja, le ninjutsu commençait tôt dans la vie de ces hommes. Les contrats se traitaient toujours avec le chef du clan, puis l'ordre transmis à l'exécutant qui ignorait tout du commanditaire.. Et bien sur, chaque contrat était payé à l'avance...

Toutriki, après son bain dans la rivière, avait un rendez vous avec le jonin, le chef de clan. Il avait ainsi appris pour l'embuscade et heureusement il était arrivé à temps pour prévenir ses nouveaux amis.

Trouvant raisonnable la stratégie de Toutrikiki, Takalefer demanda à ses amis de calmer leurs ardeurs guerrières et de camper dans une clairière proche ...en attendant les premiers chants du coq, qui donneraient le signal de l'assaut final.

Les hommes de KiveutlaGuerre, ne voyant pas arriver les assaillants, rentrèrent au Temple faire leur rapport...Ils décrètèrent que la victoire leur appartenait et décidèrent de faire bombance pour la fêter. Autour du feu animé au beau milieu de la cour, le saké coulait à flots, les plaisanteries lourdes fusaient et l'odeur de la viande grillée se répandait jusque dans l'enceinte sacrée réservée aux moines, au grand désarroi de ceux ci, végétariens et abstinents. Quelle tentation....

Cette nuit là, après avoir ripaillé, les bandits du Temple s'affalèrent à qui mieux mieux contre les piliers et dormirent comme des souches, y compris KiveutlaGuerre qui s'étalait les quatre membres écartés et la bouche grande ouverte et qui ronflait à réveiller même les statues... Personne ne vit une ombre se faufiler sans bruit, escaler les murs en torchis, s'infilter et marcher sur les poutres apparentes qui supportaient les toits...
Dans ses vêtement sombres où seules on pouvait voir briller ses pupilles, le "ninja" avançait, tel un chat sauvage..formé depuis l'enfance à se mouvoir dans l'obscurité, il se dirigeait sans aucune hésitation vers le corps de KiveutlaGuerre. Bientôt, celui ci ne serait plus qu'un cadavre ...
On entendit à peine un ploufffff ! ...suivi d'un soupir que déjà l'âme du Bandit partit à tout jamais rejoindre les démons de l'enfer.
La lame acérée du couteau, lancée de haut et alourdie par un bon morceau de plomb, était entrée sans aucune resistance dans la caboche déjà réputée vide de l'homme. Il en faut peu pour passer de vie à trépas, pensa le ninja.. Ce fut là toute l'oraison funèbre qu'il prononça pour sa victime..
Il repartit comme il était venu, dans le silence et la nuit...Mission accomplie...son clan serait content de lui.

Pendant ce temps là sur la route du retour pour aller rejoindre et soigner Pied_Oku, Amouriki et Hanako ayant fait la dernière pose avant de le rejoindre, étaient là dans une autre clairière
Assises a boire un peu d’eau, quand soudain deux brigands arrivèrent, les yeux bandés, Amouriki comprit de suite que le malheur arrivait.
Les assaillants les prirent de force par les bras, les redressant devant eux. Exigeant argent et leurs corps et que si elles étaient bien sages, leurs vies seraient sauves.
D’un coup Amiriki d’envola d’un saut délicat et rapide, attrapa le sabre de l’un, tournant comme une déesse de la guerre, d’un geste précis elle étêta le premier, qui dans sa surprise n’avait même pas eut le temps de comprendre, il gisait là debout le sang de sa jugulaire, jaillissant en jets saccadés, on aurait dit comme quand on tuait les canards…et il tomba tout droit…, le second dans sa peur avait sorti le sien, le brandit vers Amouriki, Hanako n’en revenait pas, cachée derrière un arbre elle regardait sa maîtresse, se battre comme un homme. Un si belle femme, si frêle.
En 5 minutes le second se retrouva transpercé, et pour l’achevé, elle lui asséna le coup de grâce, en se tournant comme si elle dansait, elle refit le même coup au second. Qui se retrouva comme le premier…Sans tête.
Maitresse Maitresse Mais que ce passe t’il ? Comment avez vous pu faire une chose pareille ?

Je nous ai sauvé la vie Hanako ; sans cela nous aurions été assassinées ces bandits de grands chemins sont tres connus ici. Mais il ne faudra le dire a personne, tu as comprit ?
Je vais t’expliquer :
Le grans Sensé Takamara Tamaghoshi, est mon père, comme il n’a pas pu avoir de fils, il m’a élevé comme un garçon, petite j’aimais faire comme lui, et je jouais avec des bouts de bois.
Il décida de faire de moi un samouraï, un vrai, et comme cela son art aurait sa descendance.
Mais j’etais une fille… Avec le temps j’ai apprit a me bander les seins, a me coiffer comme un homme, j’en étais devenu un. J’étais reconnu par mes pères. Et on me craignait.
Jusqu’au jour ou j’ai rencontré Hiroshima San , un samouraï dont je tomba amoureuse de suite, mais je ne pouvais l’aimer, je n’étais connue qu’en homme, et mon père était si fier de moi. Mais l’amour a été le plus fort, j’ai décidé de quitter la demeure de mon père, d’oublier que j’etais un samourai, et qu’Amouriki aimerait Hiroshima son amour.
Ce qui se passa quelques mois plus tard, mais il fut tué lors d’une joute contre les bandes de
Malfras, seul contre 5 samourais, il est mort dignement. Depuis je vivais dans son souvenir, avant de rencontrer Takalefer. Promets moi de ne parler de cela a personne, c’est mon secret, je ne me bats que pour me défendre. Allons reprenons la route et laissons ces étêtés, ils ne méritaient que cela de toutes façons.
Il nous faut vite nous en éloigner, d’autres ne doivent pas être loin. Elle arrivèrent une heure apres saines et sauves auprés de Pied_Oku. Pendant ce temps là loin de la Takalefer préparait toujours son attaques.

Takalefer préparait toujours son attaque au cas ou le ninja n'aurait pas réussi à tuer l'infâme KiveutlaGuerre.

Mais que vit il arriver, fourbu et poussérieux, notre ami Toutrikiki qui lui avait passé la nuit à surveiller le temple et avait bien vu l'assassin repartir car il avait des yeux de chat.

Toutrikiki narra l'assassinat et obtint un hourra ! Haro sur le reste des troupes clama Takalefer ! On y va de ce pas et on va les mettre au pas et hop aussitôt dit aussitôt fait !

La troupe évita les pièges et arriva au temple pour voir les guerriers avinés vautrés en tas ! A grand fracas elle les réveilla et dans la rivière les jeta pour les dessaouler.

Et hop ils furent tous enrolés sauf ceux qui refusèrent et qui furent tués au nom de la paix ! Non mais !

Nos deux donzelles applaudirent de leurs jolis menottes ces braves guerriers et leur montrèrent leurs blanches quenottes !

Enfin quand tout le monde fut calmé reposé, un conseil des braves samouraïs se réunit... et...

et...ils décidèrent d'un commun accord de se séparer afin de rejoindre le fief du Seigneur Tokugawa. et d'agir plus discrètement pour ne pas éveiller la méfiance de la part des autorités, toujours aux aguets et armées jusqu'aux dents.....Le temps presse et il ne reste plus que 2 jours avant que le sort de Takarigole ne soit définitivement scellé. Il faut faire vite...

Amouriki, Hanako et Pied_Oku partiraient à l'avant, en palanquin, et prendraient les contacts pour prévenir Takarigole de se tenir prêt.

Toutrikiki négocierait de son côté un autre contrat avec les espions ninjas pour savoir exactement où était enfermé le prisonnier et si on ne pouvait pas le libérer sans avoir à livrer une bataille rangée.

Takelefer, quant à lui, suivi de quelques fidèles se déguiseraient en vénérables moines mendiants en pélerinage vers le mont Fuji San

La longue route marchande du Tokkaido qui relie Kyoto à Tokyo était souvent coupée par des étapes ,quelquefois en période de troubles, gardées par les soldats pour assurer la sécurité des voyageurs et commerçants...Elle n'était pas très large et les gens se croisaient à pied, se saluaient et passaient souvent les dernières nouvelles...Les voyages étaient lents mais plein d'imprévus et de rencontres.
Takelefer sut alors que les hommes de Tokugawa étaient aux postes de garde et qu'ils filtraient tout individu suspect. Il fallait donc être sur le qui vive et éviter de près ou de loin, les hommes comme les choses qui porteraient l'emblème de l'homme fort du moment. Ces fameux "Mon", ces emblème que les puissantes familles affichaient sur leur bannière, leurs demeures, sur tout ce qu'elles contrôlaient. Et en ce moment, le "Mon" de Tokugawa (une fleur stylisée) flottait partout.

ToutRikiki avait l'art du déguisement. Lui si grand savait se rendre petit. Il avait laissé ses beaux habits et revêtu celui des paysans. Son dos s'était voutés et ses superbes tatouages étaient cachés sous une chemise de coton grossier. Il s'aidait d'un baton pour avancer et il voyageait avec un vieux monsieur tout fripé comme une pomme avancée, l'un et l'autre poussant péniblement une cariole emplies de divers ustensiles dont quelques pots de terre destinés au marché de la grande ville.

Qui aurait pu se douter que bien cachées les armes d'un samouraî circulaient ainsi ? Qui aurait pu se douter en voyant l'allule de TouRIkiki qui se trainait péniblement sur la route avec son ami, que le baton était également une arme redoutable ?

Ils cheminèrent donc et franchirent maints barrages...

Et pendant ce temps...

Amouriki connaissait bien cette ville elle y avait véçu si longtemps, elle décida d'emmener Pied_Oku encore fragilisé par sa blessure et Hanko dans le domaine de son père le grand Takama. Elle savait que les portes lui seraient ouvertes en grand, si elle ne disait pas aux gens en vrai qui elle était, sauf a son père bien sur...
Sur le chemin en palanquin, elle se demandait comment elle pourrait cacher ses deux amis, ils s'aimaient tant ces deux là, qu'ils étaient mignons a voir...
Ensuite elle irait voir ou se trouve Takirigole pour le prévenir de l'arrivée de son frère et de ces troupes.
A la porte du domaine, Amouriki retira son joli collier d'opale, le donna au serviteur et lui pria de prévenir son maître.
Bien sur, l'entrée fut immédiatement autorisée, et tous les trois furent conviés a venir prendre un thé avec le Maître.
"Bonjour Grand Maître je viens a vous en amie du passé vous demandez votre aide pour moi et mes amis. Je vous demande en souvenir du passé de nous héberger et surtout de na pas trop me poser de question sur notre présence ici... Je sais que je ne devais refranchir cette porte qu'en cas de dangers. C'est le cas ce jour. Veuillez me prdonner ce dérangement. Je suis tout de même Grand Maître ravie de vous revoir en bonne forme. Les années ne sont mêmes pas passées sur vous.
Vous rayonnez !"

Takama n'avait pas dit un mot, juste les politesses d'usages, mais rien d'autre, il regardait cette femme assise devant lui, ébloui par sa beauté.
"Amouriki, je suis ravi aussi de vous revoir, je remercie le danger de vous avoir convié a vous réfugier ici dans ma maison. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider.
Vous savez Amouriki, vous êtes aussi belle que mon amie votre mère, vous êtes même sa copie integrale, votre beauté éclaire cette piece, comme je suis heureux de vous revoir ici. Installez vos amis et revenez me voir plus tard me conter ce bout de vie qui manque depuis notre dernière entrevue. Ne craignez rien, je vous protêgerai comme dans le passé. Cela sera un honneur pour moi"

Amouriki salua Tanaka, et prit ainsi congé, pour se rendre sans la pièce du fond, là elle installerait les deux amoureux, et elle irait dormir dans son ancienne chambre. D'ailleurs mêmes le serviteur ne comprit pas trop sur l'instant, Tanaka avait toujours interdit la chambre de son fils a tout étranger, même a sa propre famille et là il laissait cette femme inconnue s'y reposer....
Installée, pomponnée, elle rejoignit son père et le convia à un petit tour en palanquin dans la ville. Elle trouverait le moyen de voir Takirigole.
Elle savait que ces compagnons d'armes comptaient sur elle.
Elle savait aussi qu'ils n'étaient pas loin, que l'urgence de situer Takirigole était la principal action a faire là.
Elle en profita pour raconter sa vie, la mort de l'homme qu'elle aimait, etc... Il comprit qu'il fallait aider cette courageuse femme.
Comme il était fièr de sa fille! De sa chair!
"Amouriki je sais ou se trouve Takarigole San, il est dans le palais, dans les prisons mais sous hautes surveillances..."

"Mais comment vais-je faire pour lui parler? Il le faut Père vénéré!"

Toutrikiki quant à lui n'avait pas perdu son temps non plus... mais par d'autres voies... Il avait fait jouer la complicité et le réseau des ninjas.. (ho c'est l'équivalent des francs maçons chez nous) afin de se faire une idée de la situation réelle et il tissait, telle une araignée sa toile afin de placer ses pions et de savoir ou se trouvait ses amis.

L'échiquier était en place ! Il restait juste quelques pions à placer...

mais quel serait le rôle attribué à chacun...

Quel serait le rôle de chacun ?....question qui taraudait Takalefer alors qu'il se dirigeait vers l'auberge de la dernière étape. Comment coordonner toutes ces actions ?

- Pourquoi tergiverser, lui demandèrent ses accompagnants. Nous n'avons qu'à envoyer les ninjas tuer les gardiens, et libérer Takarigole...
Dans cette aile reculée du palais, nul ne découvrira l'affaire avant le petit matin, avant que nous ne soyons bien au loin, à dix mille lieux


- Non, ce n'est pas si facile : il faut sauver Takarigole sans faire perdre la face au seigneur Tokugawa. Il mettra à feu et à sang la capitale s'il se sent humilié..et cela je veux éviter. Nous devons nous voir une dernière fois ce soir....faites envoyer des messages à nos amis...et qu'on se réunisse à l'auberge ce soir..A l'heure du rat ! c'est à dire après minuit.

Ils entrèrent dans l'auberge avec soulagement. Enfin, après cette longue marche, leurs pieds demandaient grâce ! Ils vérifièrent d'un oeil acéré que le "mon" haï des Tokugawa ne figurait pas ici ,sur les tentures comme sur les meubles et saluèrent l'hôtesse qui s'inclinait gracieusement
devant eux.
- Irrashiai massé... - bienvenue honorables clients

Amouriki sagement assise a boire le thé avec son père, venait de lui raconter le plan que Takalefer avait mit au point.
Suite à sa visite auprès de lui, le grand Sensé Takamoura lui avait donné l’endroit exact ou se trouvait Takirigole, un seul garde devant sa porte, mais avant d’arriver là il faudrait passer 3 murailles, deux couloirs, bien gardés eux. Impossible pour qui ne connaissait pas l’endroit.
Alors il avait proposé à Takalefer, qu’en assurance que sa fille ne risque rien au suivit de ce plan, il les aiderait en donnant son meilleur homme, un grand samouraï, muet, mais vif comme l’éclair, et agile comme le loup. Takalefer savait qu’il pouvait faire confiance au père d’Amouriki, s’il savait le pauvre comme lui, il l’aimait.
Takalefer, accepta le plan de Takamoura. Le plus difficile étant de ne faire perdre la face a personne. Et surtout pas à lui, ni a ces compagnons de luttes pour la liberté.
Alors Amouriki décida de questionner son père vénéré pour savoir si tout était prévu comme elle l’avait prévu. Elle serait le samourai muet, car ses amis reconnaitraient sa douceur légendaire, elle avait même prévu de ne pas mettre se parfum dont Takalefer prisait tant les saveurs de Roses.
Mais la suite du plan demanda Amouriki.
« Comme prévu ma fille, il a trouvé que c’était un bon plan que de se servir de ce muet brave, et fier de combattre pour cette liberté là. Takalefer lui devait entrer dignement avec deux de ses compagnons, soi disant pour rendre visite à son frère emprisonné et vérifier que sa santé était bonne, mais surtout pour faire semblant de transiger avec ce fléau de Tokiguwa.
Il faudrait entre temps que le Samourai délivre Takirigole de sa geôle, en douceur et surtout sans bruits ni sans morts. Et là Tokiguwa, irait forcement prouver sa bonne foi en priant un se ses sbires a aller le sortir de sa cellule et prouver qu’il est bien vivant.
De là forcement un combat en découlerait car Tokiguwa perdant la face devant Takalefer n’aurait que de combattre à la loyale et dans les règles des vrais Shogun. »
« Bien père vénéré, je vais demander a Hanako de m’aider a me préparer. Compte sur moi pour l’honneur de ta parole donnée a Takalefer ! Je sais que je suis capable de faire cela. Et tu le sais aussi, apres je filerai délivrer Takirigole. Il faudra que tout soi en place avant l’arrivée de Takalefer. Je vous aime père. »
Elle parti rejoindre Hanako, et remettre ces habits de jeune ninja du temps jadis….

Takelefer faisant entière confiance au maitre d'armes Takamoura... accepta la proposition ne se doutant pas une seconde que le samourai muet était en réalité Amouriki.. S'il avait su ...il n'aurait jamais envoyé la femme de son coeur devant tant de dangers, dans ce nid de serpents, même si elle était pour cela rompue aux maniements de toules les armes ninjas.

Il ne restait plus qu'à écouter la proposition de Toutrikiki, parti de son côté négocier le sauvetage de Takarigole avec le clan des ninjas SaKe Agogo. qui avaient leur QG dans le quartier des plaisirs, près du temple d'Asakusa. Là, dans la multitude des restaurants et des maisons basses ornées de lampions rouges, il régnait une ambiance indéfinissable de mystère, de plaisir, de débauche...d'activités douteuses...et les hommes de l'ombre se repéraient et circulaient librement comme des anguilles dans les eaux troubles...En pensant aux anguilles, Takalefer eut envie de grignoter quelques rondelles d'anguilles grillées au caramel et au soja et rentra vite à l'auberge dont c'était justement la spécialité.

Mais avant, il fallait envoyer une demande d'audience à Tokugawa..De retour dans sa chambre ,il prit le plus beau papier de riz, ainsi que son pinceau le plus souple et entreprit de calligraphier sa lettre . Il ne laissa à personne le soin de préparer son encre...Il réfléchit...qu'allait il tracer sur cette page blanche ...?

Alors qu'il cherchait ses mots, il entendit un brouhaha incroyable dans la grande salle commune de l'auberge.

-"Impossible d'être serein dans cette grande ville...pas de gazouillis d'oiseaux ni le bruit du bambou rempli d'eau qui bascule ses gouttelettes sur le rocher. Aaaa que je regrette ma campagne paisible..."pensa Takalefer

Il ouvrit les portes coulissantes de papier qui fermaient sa chambre et vit dans le couloir un Toutriki, venant au devant de lui et souriant de toutes ses dents...
-"Takalefer San, j'aimerais vous montrer un spectacle monté par les hommes du clan Sake Agogo... Ne dites rien...ne dites rien, l'heure n'est pas au divertissement, je sais..., mais quand vous les aurez vus, une idée vous viendra à l'esprit...pour sauver votre ami"

Dubitatif, Takalefer suivit son second et s'assit sur les tatamis pour regarder ....

cliquer sur LA TROUPE DES SAKE AGOGO

Cliquer Ici--->LA TROUPE DES SAKE AGOGO

Takalefer su pourquoi Toutrikiki lui avait montré le spactable, la bande de ninjas serait un atout magistral pour l'accompagner le spéctacle pourrait ainsi faire gagner du temps au samouraî muet; et en plus ce clan selon les dire de celui si serait déjà leur allié, des hommes en plus maîtrisant parfaitement leur art de l'acrobatie aérienne.
Bonne idée pensa Takalefer, tous ensembles avec toutes nos idées misent en commun nous ne pourrons que l'emporter!
Il regarda la fin du spéctacle ébloui par tant de force et de grâce en meme temps.
Apres il retourna a sa table, rejoindre les autres.
Il expliqua ainsi, ce qu'il venait de voir et confia son idée.
Mais il fallait convaincre le Clan des Rikiki. C'est alors que....

C'est alors que ....Un grondement du plus profond de la terre se fit entendre...Un bruit sourd qui va s'amplifiant comme un monstre sous terrain qui secoua les couches terrestres pour retrouver le jour...les cris d'angoisses des pestifirés de l'enfer, les vibrations semblables à un troupeau de milliers de chevaux piétinant tout sur leur passage...
Les murs de bois et de papier vibrèrent comme si une main gigantesque et invisible les secoua et se renversèrent sur les occupants de l'auberge...
le tronc puissant et lissé de cryptomère qui décore l'alcôve de la salle de réception, se porta sur le côté et le toit s'effondra sur la belle composition de fleurs, fierté de la femme de l'aubergiste.
Tous se regardèrent et en une fraction de seconde, ils réalisèrent ce qui leur arrivait...
"Zishin....Zishin....sauve qui peut, un tremblement de terre"....
Ils sortirent en courant ...pour voir sur la place les maisons s'écrouler les unes après les autres comme un jeu de constructions...
Les habitants serrant dans leurs bras ce qu'ils pouvaient courraient dans tous les sens...

Takalefer et ses amis, remontèrent la rue principale, bifurquèrent à droite sur le chemin qui menait vers le château de Tokugawa...Ils ne savaient pas où ils allaient mais ils savaient que ce tremblement est une réponse des dieux à leur demande...Ils allaient profiter de la confusion pour secourir Takarigole..Pourvu que la prison n'ait pas enseveli leur ami en s'écroulant.

Ils arrivèrent haletants aux douves du château ! Une cohorte de gens se bousculaient sur le petit pont qui enjambait celles ci, sans aucun regard pour les magnifiques cerisiers en pleine floraison en cette saison... personne ne cédait sa place...c'était le sauve qui peut total et aucune règle de politesse ne régissait ...
"Où sont les gardes ?"
Takalefer et ses hommes ne virent aucun homme armé...
"c'est notre chance, allons du côté de la prison ! Toutrikiki, tes informateurs ont ils donné le plan pour y aller ?...nous en avons besoin avec tout ce désordre.."
Amouriki monta sur le chemin de garde et surveilla l'arrivée de ses amis...
Elle ne put rester insensible à tant de beauté et déplora en son for intérieur que cette saison ne soit pas dédiée aux festivités et aux parties sous les arbres en fleurs

Amouriki donna les plans du chateau que son père lui avait confié, Takalefer les regarda, son visage etait devenu bien sombre, il ne pensait pas que son frère pourrait être encore vivant car il était enfermé au plus profond de la battisse.
Mais l'espoir faisant vivre, Takalefer donna des ordres.
Il fallait entrer et le trouver mort ou vif.
D'ailleurs des morts ils en trouvèrent sur leur passage. Ils avait même secourus les blessés, même si ses hommes n'etaient pas dans leur compagnie. Un homme qui souffre doit être sauvé.
Les corps étaient disséminés un peu partout.
Heureusement il y avait des survivants. Amouriki et Tanako les soignaient, brave femme pensa Takalefer voyant son amour penchée a soigner ces samouraïs. Et là quelle grâce dans ces gestes. Quelle force !
Soudain Takalefer entendit crier :
_ « Venez ici tous une pierre bloque le passage mais je crois entendre un voix crier au secours. »

Les hommes arrivèrent en masse pour dégager le passage. Le travail effectué, ils découvrirent que la partie de la prison avait tenu bon, les voûtes ancestrales avaient protéger la structure.
Bientôt Takalefer pu ainsi prendre dans ces bras son frère.
« Comme je suis content de te revoir, vite filons d’ici tu es presque sauvé. »
Les deux hommes partirent vers chez Takamara, il fallait faire vite. Les autres sauvèrent encore les habitants du château.
Tokugawa fut ainsi découvert mort… Ecrasé par une statue édifiée en son honneur.
Quelle tragédie de prendre sur la tête, une statue le représentant.
Les hommes convièrent Amouriki et Tanako dans le palanquin et direction la Liberté.
Amouriki avait hâte de retrouver son Takalefer.

Fort heureusement, la maison de Takamara construite dans une zone épargnée, n'avait pas trop souffert du séisme... Les toits en tuiles vernissées n'avaient pas pris le feu, à l'instar des toits en chaume dans les autres quartiers..Le groupe, une fois à l'abri derrière les murs élevés de la demeure, reprit son souffle : on chercha qui manquait à l'appel ...seul Toutrikiki était resté à l'arrière.
La femme de Takarigole ainsi que ses deux petits enfants Miki et Moto, l'avaient rejoint et ce furent des retrouvailles bien émouvants. Les enfants se serrèrent autour de leur père comme s'ils avaient peur de le perdre encore une fois. Pied_Oku retrouva son maître qui le remercia de son initiative heureuse, sans laquelle il serait encore dans les geoles sous un tas de gravats...
Mais arriva Toutrikiki, tout essoufflé
"-Il vous faut quitter Edo (l'ancienne capitale) au plus vite..Tokugawa est encore vivant...il a été seulement assommé par la chute de sa statue...
et tous ses guerriers sont lancés à votre recherche.Il a même promis une recompense pour la tête de Takarigole et doublé celle ci pour la tête du Maitre de thé Takalefer..

- Ahhhh de même que les mauvaises herbes ne peuvent s'extirper facilement, ce Tokugawa a la vie dure...Il a livré des dizaines de batailles, et 'échappé à plusieurs tentatives d'assassinat...et même un séisme n'a pas eu raison de lui.. Son destin est encore de régner..

- Seigneur, ici, nous ne trouverons pas la paix, partons ...ainsi hasarda timidement la femme de Takarigole,car elle n'était pas du tout disposée à voir son mari livré aux tortionnaires une deuxième fois.

- Nous sommes prêts ...Takamara San, avez vous prévenu les bateliers de la rivière Sumida...en suivant les canaux, nous pourrons rejoindre la mer par la baie d'Edo, puis naviguer vers le Sud...vers l'ile d'Okinawa où la population nous est favorable."

L'idée sembla plaire à tous...Okinawa bénéficie d'un climat chaud et tropical, la mer y est belle...et elle est bien éloignée du pouvoir central et des hypocrisies de la cour deTokugawa.
Seul Toutrikiki mit un genou à terre pour faire ses adieux à Takalefer..il avait l'intention de rentrer retrouver son frère...pour aider les villageois de son pays. Sa tâche n'étant pas encore terminée.
Tout le monde descendit vers le ponton qui bordait l'un des cotés de la maison..Deux barques les attendaient...ils montaient sans hésitation et suivant les canaux reliés entre eux et protégés par des ponts en arc de cercle...ils trouvaient leur chemin vers la rivière Sumida puis enfin la mer.

Ils regardèrent une dernière fois... cette ville qu'ils aimaient de tout leur coeur..ces ponts ainsi que les immenses grappes de glycine qui les décoraient se reflétaient dans l'eau ...Takalefer se tourna vers Amouriki...
Elle lui lanca un regard où il décela une immense tendresse et un amour sans faille et elle lui dit...
"- Ne trouvez vous pas que les glycines semblent se refléter commes des milliers de perles dans l'eau...Ah cette vision je veux qu'elle reste mienne jusqu'à la fin de mes jours.
- J'emploierai mon exil à Okinawa pour que ces perles soient les vôtres, Amouriki ma bien aimée."
Il savait déjà qu'il utiliserait les eaux cristallines de la mer du Japon pour y élever les plus belles perles , pour l'amour de sa dame.
Ce sera désormais le but de sa vie...




Ils changèrent de bateau et une grande jonque, plus apte à affronter les vagues du large, les emporta plein vent vers le Sud. Ils virent défiler les paysages célèbres de leur côte, les portiques rouges, les rochers reliés du site sacré d'Ise-shima...bientôt les montagnes boisées, la côte escarpée se réduisirent en une mince ligne d'horizon...Le soleil plongea soudaiment dans l'eau, enflammant toute cette nappe ondoyante dans sa chute quotidienne..
Takalefer descendit avec Amouriki dans leur cabine...La porte refermée, on n'entendit que le soupir de deux amants, heureux de se retrouver enfin seuls...