Textes récupérés des profondeurs... ***
Certains connaissent ce petit poême sans prétention...Je le livre ici pour ceux qui ne le connaîtraient pas...
INSTANT DE VIE ***
A l'automne de ta vie,
je te regarde...
A l'automne de ma vie,
toi aussi, tu me regardes...
Et nous sommes là, face à face, attentifs,
yeux dans yeux, curieux.
Un geste doux, regards furtifs,
tu dois penser... Eh oui mon vieux !
Comment mon vieux ! Regarde toi !
Mais je souris... Tu as raison !
Douze ans , de vie sous le même toit...
Je suis heureux car c'était bon...
Cent mille caresses, j'ai pas compté !
Tu les aimes tant ...
Et ces balades, toutes ces montées,
tous ces chemins, par tous les temps...
Amour, tendresse, si peu de soucis
J' te dis merci, j'ai tant reçu !
Ensemble nous avons bien blanchi...
Nous en sommes nous aperçu?
A toi, ma fidèle, ma tendre amie,
ma compagne, ma confidente...
Pour tes bêtise et tes folies
Encore merci ... tu es contente ?
Tes yeux dorés, qui me contemplent
me disent que oui !
On se comprend, on est ensemble
c'est un bonheur... ça oui !
Certains me disent, "mais réfléchis" !
"Elle comprend pas", "ou juste un peu" !
Alors, en rime mais sans chichi,
à ceux qui n'ont de coeur que pour eux
...et qui n'ont toujours rien compris,
pour toi mon chien, je dis...
Les imbéciles !
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de Devin ...
Pour Coffee, dite "fifille"...Braque Allemand de 13 ans. Elle en aura 14 en avril 06
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Pas vraiment un poème, un truc pour rire...
LES "PATATRUCS"
Il y a des matins, à "patatrucs" !
vous savez quand tout va de travers
et qu'on se dit c'est quoi ce truc ?
En mettant son slip à l'envers...
Surtout qu'avant ...
L'eau de la douche qui te glace
Le savon... ben y en a plus !
Le tapis de bains qui a changé de place
Tes pantoufles qui ont disparu !
Et encore...
Les pieds qui refusent les chaussettes,
Le pantalon plus que rétif,
La tache énorme sur la liquette,
Le peigne qui vous tire les tifs !
Et puis maintenant...
Le réveille qui fait la course,
La cafetière qui fait la grève,
T'as plus le temps, ça coule de source!
Pouce ! Pouce ! on fait une trève !
Quand tout à coup...
Tu te frappes le front,
Tu mets tes mains sur tes hanches,
Tu te dis que tu es con !
Bien sûr ...On est DIMANCHE !
Ecrit un dimanche matin pour détendre l'atmosphère du forum... ________________________________
Qui a dit que je suis "un triste" ? Moment de crainte ou de déprime ? Allez savoir ! ******
C’est comme le printemps, sans les fleurs,
Faut plus penser au vent mauvais.
C’est comme l’été, sans la chaleur,
Il faut bien dire que l’air est frais.
C’est comme l’automne, sans les odeurs,
Où sont ces senteurs que j’aimais ?
Mais s’est l’hiver, et le vent pleure,
Il faut bien dire que tout m’effraie.
C’est pas l'malheur, ni le bonheur,
Tout disparaît et tout s’en va.
Je ne suis pas triste mais je pleure,
Tout est par terre, tout est en tas.
Je pensais tout savoir, par coeur
Et puis voilà, je ne sais pas.
Mais non ! Mais non je n’ai pas peur !
Je suis seulement, plus vieux, plus las.
C’est comme un vide, une terreur
Je ne veux pas, mais elle est là.
Il fallait bien, qu’un jour, d'ailleurs,
J’entende résonner ses pas.
Regarde moi! vois ma pâleur !
Fait moi crédit, ne t’approche pas!
Regarde bien, regarde mes pleurs!
Oui toi! la mort ! Tu n’me vois pas !
J’ai tout compris, mais pas à l’heure...
C’est comme mon coeur quand t’es plus là !
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Petit coup de colère, sur la vanité des hommes...
Mais que cherchent les alpinistes ?... Un cri comme ça d'un coup...
LE TOIT DU MONDE
Le toit du monde est immonde
Chaque recoin cache un cadavre
Et dire que partout dans le monde
On l'admire, même au Havre !
Chaque année, des hommes, des fous
Avec frénésie lui courent dessus
On le chatouille, il devient fou
Il se fâche et il vous tombe dessus !
Mais que lui trouvent ces vaniteux
A cet amas de rochers empilés ?
Pourtant, d'en bas, tu es plus majestueux
Sur ta tête, il n'y a que la neige gelée !
Ah ! Mais la gloire me direz-vous !
Naturellement, une fois ses pièges déjoués
La notoriété vous a donné rendez-vous
Vous êtes célèbres, on vous dit : bien joué !
Oui je parle de toi maudit Himalaya !
Combien ont cru à tes mirages
Combien de ces hommes, morts, d'ici-bas
Laissent femmes, enfants, pleurer, sous tes nuages ?
Assassin ! Composition de Fan...
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